Volailles La grippe aviaire plombe toujours les abattages
En mars 2021, les abattages de volailles de chair et de ponte chutaient de 6,1 % en têtes et en tonnage par rapport à 2020. C’est notamment la conséquence des abattages préventifs de canards gras pour lutter contre l’épidémie d’influenza aviaire hautement pathogène dans le Sud-Ouest.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
. Par rapport à mars 2020, les abattages reculent de 6,1 %, toutes espèces confondues. »
> À lire aussi :Feu vert au repeuplement des poulaillers du Sud-Ouest après la grippe aviaire (19/03/2021)
Une chute de 38,8 % pour les canards gras
Les abattages sont « fortement pénalisés » par l’activité de la filière des canards gras qui s’effondre de 38,8 % en tonnage. C’est « en grande partie la conséquence des actions d’abattages sanitaires et préventifs de jeunes canards menées au début de l’année dans les élevages afin de juguler la propagation de l’influenza aviaire hautement pathogène dans le Sud-Ouest. »
La filière de la dinde essuie elle aussi un net repli de son activité : – 6,5 % sur un an. C’est encore pire pour celle des canards à rôtir (–13,9 %), dont les stocks de viande ont baissé depuis l’automne 2020, et avec une production qui tourne au ralenti en attendant la réouverture de la restauration hors domicile et des marchés à l’exportation.
Seuls les abattages de poulets de chair échappent à l’effondrement de l’activité. Ils sont stables par rapport à leur moyenne sur cinq ans, mais tout de même en repli sur un an (–1,3 %). Ceux des poules de réforme chutent de 23,9 % sur un an.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :